Donner du sens à sa vie

Trouver un sens à sa vie peut être une quête profonde et personnelle. Chacun peut avoir sa propre approche pour y parvenir.

Réfléchir à ses valeurs et passions : Prendre le temps d’identifier ce qui est vraiment important pour soi, ce qui passionne. L’exploration de ses valeurs fondamentales conduit à se demander ce que l’on aimerait accomplir dans la vie. La motivation est un catalyseur pour aller de l’avant et prendre de la hauteur.

Trouver un équilibre à sa vie, c’est chercher l’équilibre entre ses différents aspects. Le travail, la famille, les loisirs, la santé, etc … cohabitent et s’harmonisent. Chaque composante de sa vie se compense pour y trouver une meilleure stabilité. Un équilibre sain apporte un épanouissement personnel et de mieux se concentrer sur ce qui compte vraiment.

Faire preuve de gratitude, c’est reconnaître les aspects positifs de son existence. Prendre le temps de se concentrer sur les choses pour lesquelles on est reconnaissant et apprécier les petites choses du quotidien.

Apprendre et grandir, c’est la quête de sens peut être une exploration continue. S’ouvrir à l’apprentissage et tirer les leçons de ses erreurs, c’est essayer de s’améliorer, de découvrir de nouvelles choses et d’élargir son champ de vision.

Si possible, intégrer ses passions dans sa carrière professionnelle. C’est un luxe qui n’est pas à la portée de tout le monde. Avoir un travail qui passionne simule un sentiment de satisfaction et du sens à sa vie. Le temps passé dans les activités professionnelles est déterminant dans la qualité de vie et du sens que l’on veut en donner. Mais pour la majorité, il n’existe pas d’autres moyens que de chercher à vivre sa passion en dehors du travail en s’investissant dans le bénévolat, les loisirs ou les projets personnels. Pire, le travail vient quelques fois briser cette passion. L’essentiel est de trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et ses passions personnelles pour cultiver un sentiment de sens et de satisfaction dans la vie globale. Harmoniser sa vie professionnelle et sa personnelle, c’est vivre en accord avec ses valeurs profondes et sa propre éthique pour que le quotidien soit fluide. La décision de changer de travail et même de trouver une nouvelle voie est une décision difficile à prendre. Elle doit être réaliste pour ne pas transformer un projet de vie en catastrophe.

S’ouvrir aux autres car les relations sociales et l’aide que l’on apportent procurent un sens profond à sa vie. Il ne faut pas hésiter à être en quête de nouvelles relations non toxiques car il est important de se sentir bien dans les rapports et les liens que l’on établit dans ses rencontres.

Etre patient car trouver un sens à sa vie est un voyage qui peut prendre du temps. Etre bienveillant avec soi-même et ne pas se mettre de pression pour vouloir tout résoudre rapidement. Prendre la décision de changer sa vie parce qu’elle ne convient pas va prendre beaucoup de temps et engendrer beaucoup de sacrifices. Il faut s’y préparer et être capable de passer quelques épreuves.

L’hygiène de vie est indispensable car la santé consolide la détermination et cimente le souhait d’atteindre les buts que l’on s’est fixé.

Ce qui peut être significatif pour une personne peut ne pas l’être pour une autre. Avoir un modèle ou copier l’expérience d’autrui ne convient pas forcément pour trouver un équilibre stable. Trouver un sens à sa vie est un processus continu, et il est normal de réévaluer et d’ajuster les objectifs et les priorités au fil du temps.

La méditation de la pleine conscience est une aide pour se connecter à l’instant présent et à mieux comprendre les pensées et les émotions pour ne pas en être victime. Cela peut aider à trouver un sens plus profond à sa vie et tirer les leçons de ses expériences.

Un sujet qui ne manque pas de selles

Sujet tabou, parler de ses selles n’est pas la discussion à aborder pendant un repas. C’est même parfois difficile d’en parler à son médecin. Pourtant la forme, l’odeur, la couleur nous révèle des informations sur l’état de la digestion. Savoir décrypter l’état de ses propres selles est une bonne façon de faire attention à sa santé.

La bonne nouvelle est qu’il n’est pas nécessaire de sentir ou de toucher pour se rendre compte de la qualité de nos matières fécales. Heureusement car nos selles sont pleines de bactéries et il est indispensable de bien se laver les mains avec du savon en cas de contact par inadvertance avec les résidus de notre digestion.

La fréquence d’exonération, la couleur …

Pas de quoi s’éterniser sur le sujet, il n’existe pas de standard sur notre fréquence d’exonération ou de faire ses besoins car nous sommes tous différents. Selon les statistiques, une personne va entre trois fois par jour se soulager dans les toilettes jusqu’à trois fois par semaine. A vous de voir si vous vous trouvez dans la norme et quelles sont vos habitudes à partir d’une alimentation riche en fibre et équilibrée.

Pour la couleur, c’est du marron foncé au beige en passant par le vert foncé selon sa consommation de chlorophylle. Les autres couleurs ne sont pas normales et il vaut mieux consulter surtout quand ce n’est pas habituel.

L’échelle de Bristol :

Il est possible à partir d’un repérage visuel des selles, d’évaluer la qualité de nos déchets dans un état situé entre la constipation et la diarrhée. L’échelle de Bristol établie par l’université du même nom permet rapidement de se faire une idée de son état de transit et d’en parler plus facilement à son médecin. La réponse vient probablement de l’alimentation qui est possible de corriger. D’autres facteurs peuvent intervenir en cas de dysfonctionnement.

Plus le transit est long, plus les selles auront tendance à devenir dures et à être déshydratées. Plus le transit est court, plus les selles seront molles pouvant indiquer un état diarrhée.

Les selles de type 4 sur l’échelle de Bristol sont idéales. De type 3, les selles sont normales. Une hydratation plus importante permettra sans doute d’améliorer la consistance des selles et de passer au type 4.

De type 1, inutile de faire la description d’une évacuation parfois douloureuse, sans doute que l’alimentation manque de fibres et d’eau. Les fibres se trouvent dans les fruits et légumes. L’hydratation doit être suffisante en eau. Il est inutile d’absorber d’autres liquides sinon de compléter par du thé ou des tisanes. Les autres boissons sont plutôt pour le plaisir et à consommer de façon modérée et même pas du tout pour les sodas ou autres breuvages industriels.

Il est préférable d’aller à la selle quand on a envie. Pas facile quand on mène une vie trop active et laisse peu de temps où le stress vient accentuer le malaise. Mais nos intestins ont leurs habitudes et sont en plénitude le matin. Sur ‘horloge circadienne du cycle des énergies des organes, l’heure de plénitude du Gros Intestin est entre 5h et 7h à l’heure solaire avec un décalage d’une heure l’hiver et de deux heures l’été. C’est un moment proche du réveil après une nuit de sommeil. Ralentir le rythme et prendre le temps nécessaire pour aller aux toilettes est un moment à privilégier pour que le corps se sente allégé.

De type 2, c’est un peu mieux mais pas agréable à évacuer. Il s’agit alors d’améliorer si possible son alimentation et de s’hydrater suffisamment.

De type 5, c’est considéré encore normal mais il n’est pas inutile de revoir son alimentation.

De type 6, alors c’est une tendance vers une diarrhée.

De type 7, ceux qui ont connu a tourista connaissent cet état. Dans ce cas, il y a certainement quelque chose qui ne tourne pas rond dans le transit et qu’un intru s’est invité au festin.

Les causes probables d’une constipation :

Les causes possibles montrent que c’est un problème associé à notre mode de vie accéléré.

  • Pas assez de fibres : fruits et légumes tout en consommant de façon raisonnable les autres aliments.
  • Déshydrations et donc il est nécessaire de boire davantage en dehors des repas.
  • Le stress qui empêche d’évacuer
  • Le manque de temps
  • Le manque d’exercice
  • Les émotions négatives

Les causes probables d’une diarrhée :

Elle peut être aigue ou chronique

  • Intoxications alimentaires. Infection causée par un virus, une bactérie ou un parasite.
  • Intolérance alimentaire.
  • Les effets secondaire de certains médicaments. La microbiote est fortement perturbée.
  • Origine d’une maladie.

D’un point de vue énergétique :

Un bilan énergétique devrait montrer sans doute un déséquilibre sur la chaine digestive. Cela concerne les méridiens de l’Estomac, Rate et Gros Intestin et certains points situés sur les méridiens de ces organes. La Rate et l’Estomac appartiennent à l’élément Terre, qui engendre le Métal associé au Gros Intestin. La médecine traditionnelle chinoise montre à travers le cycle d’engendrement qu’un bon fonctionnement des intestins dépend d’une bonne digestion, ce qui semble logique. Les aliments qui sont issus de la terre contribue à l’énergie vitale et montre à quel point, l’alimentation naturelle sans transformation est importante pour la qualité de notre hygiène de vie. L’élément Terre associe bien les organes de la digestion avec ce qui est produit à partir de la terre et la lumière du soleil.

La diarrhée peut être l’effet d’énergie perverse liée à des aliments trop froids. Une alimentation trop froide conduit à un vide d’énergie provoquée par une baisse de température interne que le corps doit compenser. Un excès de glaces ou de boissons trop fraiches en été, consommées pour le plaisir n’est pas notre meilleur allié. Une salade bien fraiche bien mâchée et salivée permet d’éviter une perte d’énergie au moment de la digestion induite par le bol alimentaire quand il arrive dans l’estomac.

Les émotions, l’anxiété, la peur sont des causes probables. Dans le cas de surmenage, un bilan énergétique pourrait montrer un vide du méridien du Rein et de la Rate. Selon la méthode choisie, ces méridiens seront travaillés en tonification.

D’un point de vue naturopathique :

La naturopathie privilégie les aliments vivants crus et bio. Une alimentation saine et équilibrée contient essentiellement des fruits et légumes riches en fibre et des aliments non carnés. Elle se rapproche de l’alimentation du chasseur cueilleur qui se nourrissait essentiellement de végétaux avec une consommation limitée de viande de qualité qui a peu de rapport avec les produits de l’élevage intensif.

En clair et pour éviter une constipation chronique, la naturopathie recommande de consommer au moins 80 % d’alimentation vivante et 20 % de protéines d’origine végétale ou animale, crue ou cuite avec des procédés de cuisson doux comme la vapeur.

Les bienfaits sont multiples et favorisent une meilleure digestion, un meilleur transit et moins de constipation.

Bien mâcher :

Prendre le temps de bien mâcher les aliments est presque un luxe quand la pause déjeuner est limitée. Manger en pleine conscience et dans la sérénité exige un environnement favorable presque impossible à obtenir dans un milieu bruyant et agité. Pris dans le flot de discussions anarchiques, on se rapproche du gobeur qui oublie de faire travailler ses mâchoires et impose des tâches non prévues à son système digestif. L’énergie nécessaire à la digestion est plus importante et conduit à une certaine somnolence où la sieste est la bienvenue. Il est donc important de mastiquer suffisamment les aliments et les réduire en bouillis et de les ensaliver.

Inutile de préciser que la consultation des mails, de son smartphone en mangeant n’est pas une bonne méthode pour améliorer la qualité de la digestion et dans sa continuité, l’évacuation des restes des aliments.

Les aliments avalés et bien mâchés, mis à température traversent l’œsophage avant d’arriver dans l’estomac qui commence son travail de digestion. Le transit est meilleur avec moins de déchets dans le gros intestin ou le colon. De bonnes habitudes alimentaires évitent la putréfaction et la fermentation des déchets conduisant à la production de gaz et de douleurs au niveau du ventre.

Faire de l’exercice :

Au niveau physique, on peut se faire de temps en temps un massage du ventre pour faciliter le transit et rendre son gros intestin moins paresseux. L’activité physique améliore le travail des intestins. Quelques abdominaux ou simplement de la marche rapide facilitent le transit intestinal.

Quelques exercices physiques permettent de stimuler le péristaltisme qui par contractions physiologiques facilitent l’évacuation des matières fécales.

Bien boire :

S’hydrater est vital au niveau de la santé. C’est aussi important pour la défécation en évitant les selles de devenir dur et donc difficile à évacuer. Il faut boire régulièrement en dehors des repas et selon ses envies. Les fruits et légumes crus contiennent aussi de l’eau et complètent l’hydratation du corps.

Comment mieux évacuer les selles ?

Nos toilettes occidentales permettent de s’assoir confortablement mais ce n’est pas la position idéale pour évacuer ses déchets. Comme pour les toilettes orientales, l’idéal est de s’accroupir, une habitude que nous avons perdu au point de se faire mal quand on commence à fléchir les jambes. Passé un certain âge, ce n’est pas évident d’adopter cette posture quand on mène une vie trop sédentaire. Pourtant dans les pays orientaux, les gens âgés n’ont pas de mal à s’accroupir. Le corps humain n’a pas été fait pour s’assoir au moment d’évacuer les selles. Avant l’invention de nos toilettes confortables, on adoptait cette posture naturelle. Mais depuis, on a perdu de la souplesse.

En position assise, dos et cuisses à 90 degrés, l’angle anorectal est plus fermé et freine l’évacuation des selles comme le montre le schéma ci-dessous. En fléchissant le tronc vers l’avant en reposant les coudes sur les genoux placés plus haut que les hanches, les selles s’évacuent plus facilement. En cas de constipation, cela peut être plus confortable sans exercer de pression sur le périnée. L’idéal est de former un angle de 35 degrés entre les cuisses et le tronc. Pour surélever les genoux, on peut s’aider d’un petit banc sur lequel on peut placer les pieds. Ce n’est pas anodin, mais bien évacuer ses petites crottes permet au corps de ne pas stocker les restes qui ont du mal à passer.

L’harmonie des énergies

Rythmes ou difficultés de vie, stress, conflits, violence, bruit , manque de communication, etc … tout tend depuis toujours à perturber l’harmonie et en particulier, ses structures énergétiques. Cela crée des déséquilibres dans la circulation de ses Énergies intérieures. Si ceux-ci disparaissent suffisamment tôt, les seules marques perceptibles de leur existence auront été des sensations de tension ou de blocage dans certains points du corps. Celui-là n’aurait pas été réellement touché en profondeur. Mais, en revanche, si on laisse ces perturbations s’installer, et petit à petit, se cristalliser, les fonctions organiques correspondant aux zones déséquilibrées seront elles-mêmes perturbées avec toutes les conséquences que cela impliquent, en particulier pour la santé.

Le rapport avec la nature, si fort et nécessaire pour nous aider à retrouver notre Harmonie, n’existe pratiquement plus. Chacun subit malheureusement ces déséquilibres. Il doit alors rechercher des pratiques et des méthodes qui lui permettent de compenser, voire de pallier ses faiblesses. Quelle sensation extraordinaire, en effet, que de sentir tout son corps respirer à nouveau, librement et pleinement ! Quel plaisir que de pouvoir retrouver cette sensation mais aussi la redonner à l’autre ou la recevoir de lui ! Car l’homme est avant tout un être social pour qui la communication est essentielle. Nous avons particulièrement développé le verbe mais nous avons un peu oublié qu’avant ce mode culturel, nous avions tous utilisé le geste et le toucher pour communiquer. Le premier réflexe de celui qui souffre n’est-il pas d’ailleurs, de porter la main là où il a mal ? La main, ce merveilleux outil dont nous disposons tous et qui porte en lui tous les potentiels de symbolique, de perception, de communication et de rapport avec les autres et le monde environnant.

Nous avons enfin oublié que le corps humain est une globalité où somatique et psychologique sont indissociables. Un déséquilibre ne peut pas exister seul et chaque forme de perturbation (plénitude ou vide) a toujours sa contrepartie et son parallèle. C’est pourquoi, il est préférable et bon de rechercher une pratique globale qui tient compte de l’individu dans son intégralité et non dans la somme réductrice des parties qui le composent. Le corps humain est une réalité extraordinaire où rien n’existe en dehors de l’ensemble et où tout existe pour l’ensemble.

C’est pour cela que seul une méthode holistique peut nous permettre d’obtenir de bons résultats. Un travail partiel (comme on le pratique malheureusement trop souvent) ne traitera qu’un point particulier (la partie du corps où la tension se manifeste psychologiquement). Il laissera de ce fait, au fond de nous-mêmes, un sentiment d’insatisfaction, d’incomplet, qui ne peut qu’être néfaste car il rouvre potentiellement la porte à un nouveau déséquilibre.

Il existe au moins une méthode. Elle s’appelle le Shiatsu. Il s’agit d’une technique simple et efficace qui utilise deux outils, la main et sa fabuleuse puissance énergétique et l’attitude intérieure du pratiquant. Son action équilibrante et profonde va redonner au corps et à l’esprit tout leur potentiel d’harmonie.

Dérivée de la philosophie médicale chinoise taoïste, son but est de chercher à éliminer les perturbations énergétiques. Elle va ainsi “gommer” les tensions qui apparaissent dans le corps de chaque individu et qui sont à la base de son mal-être. La disparition de ces déséquilibres procure une sensation euphorisante et relaxante. On a le sentiment de renouer avec quelque chose dont on n’avait plus conscience depuis longtemps. Affinée et utilisée totalement, cette pratique va jusqu’à un niveau très profond. A travers son travail de rééquilibrage énergétique, elle va avoir pour conséquence de faire disparaître des problèmes d’ordre physiologique, qui ne sont en effet bien souvent que les manifestations visibles de nos tensions intérieures.

Extrait de “l’Harmonie des Énergies” Michel Odoul

Praticien professionnel en shiatsu, Michel Odoul est fondateur de l’Institut Français de Shiatsu. Conférencier, il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui font références aux thérapies complémentaires, dont “dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi”.

Il suit l’enseignement de Masahito Nakazono Senseï en devenant élève de Pierre Molinari dont il devint l’assistant.

Michel Odoul entretient des relations en partenariat avec des écoles de shiatsu en Europe et au Japon où il acquiert une renommée nationale et internationale reconnue pour son travail novateur.

Le diagnostic oriental selon Ohashi

Au sein du corps, chaque organe est considéré dans son rapport avec tous les autres. Si l’énergie se trouve bloquée dans n’importe quelle partie du corps, les autres organes ne sont pas suffisamment approvisionnées en énergie. S’il y a un flux adéquat de Qi à travers le corps, chaque cellule sera nourrie d’une énergie qui donne la vie. Si l’énergie est bloquée, les cellules et les organes suffoquent, à cause d’un manque de Qi.

Dans la tradition orientale, si nous parlons du foie ou de problèmes de foie, nous ne parlons pas des problèmes physiques de l’organe lui-même. Nous pourrions parler de l’organe lui-même ou du méridien énergétique en rapport avec lui; d’autre part, les problèmes qui les affectent peuvent être d’ordre parfois physique, parfois psychologique.

Parce que le mental, l’âme et le corps sont un, chaque caractéristique, qu’elle soit d’ordre émotionnel, intellectuel ou spirituel, possède un organe physique correspondant. Nous disons même que chaque émotion est associée à un organe particulier ou à un groupe d’organes.

L’esprit oriental pense d’une manière holistique et intuitive par opposition à une approche compartimentée et rationnelle. La philosophie orientale est humaniste et artistique, plutôt que technologique. Le praticien oriental observe son patient, le touche, le questionne en détail et l’écoute attentivement.

En diagnostic oriental, nous tâchons de travailler avec les énergies de rétablissement de la santé du patient. Ce n’est pas le thérapeute qui guérit, c’est la patient lui-même. Tout ce que fait le thérapeute, c’est de guider le patient pour qu’il s’aide lui-même à retrouver la santé.

Dans la Chine antique, un médecin était payé pour garder son patient en bonne santé. Si ce dernier tombait malade, le médecin n’était plus payé. La prévention était la fonction primordiale de la médecine.

Dans l’esprit du diagnosticien oriental, un mal de tête, une éruption cutanée ou une digestion difficile peuvent être la conséquence de problèmes rénaux, du foie ou de la rate, dont l’origine est à son tour à rechercher dans l’alimentation, le niveau de stress ou d’éventuels troubles d’ordre psychologique. L’approche orientale serait de proposer des modifications dans le mode de vie du patient.

La médecine orientale complète la médecine occidentale. Les deux ont leur propres forces et leurs propres faiblesses. Le thérapeute oriental emploie une approche douce; il confronte les problèmes alors qu’ils ne sont pas trop importants. L’Oriental adopte un point de vue global lorsqu’il administre ses soins de santé et qu’il met l’accent sur la qualité de la vie. La médecine occidentale est hautement spécifique. Le docteur en médecine dispose des pouvoirs les plus grands pour la gestion des crises, gérant les problèmes ayant atteint des proportions importantes. Le monde médical occidental tend à privilégier la quantité de vie, ou longévité.

Extrait de “Comprendre le langage du corps” de Wataru Ohashi

Ohashi, maître de shiatsu de renommée internationale, est né en 1944. Après avoir fondé son école en 1974, il dépose la marque Ohashiatsu et forme de nombreux enseignants. Il donne des cours dans des universités, des écoles professionnelles ainsi que des centres d’études orientales dans le monde entier.

La médecine traditionnelle tibétaine

Les qualités du médecin :

Les bases de la médecine tibétaine décrivent les qualités que doit posséder un médecin : intelligence, compassion, persévérance et aptitude à entretenir les bonnes relations avec les autres.  Il doit aussi aspirer atteindre l’éveil affirme Tenzin Tayé, l’un des cinq médecins du Dalaï Lama. Reconnue en Inde, en Chine, la pratique médicale tibétaine n’est pas reconnue en France.

L’interdépendance :

Le savoir médical tibétain a commencé, il y a entre 7000 et 10 000 ans avant notre ère. Il est apparu en observant le comportement des animaux pour se soigner pour établir des principes de guérison. Un des concepts de la médecine traditionnelle chinoise est Tendrel :  – Ten veut dire dépendance et Drel signifie connecté – . En d’autres termes, c’est ce qu’on appelle l’interdépendance. La vision holistique provient également de cette idée que tout est relié.

Les 5 éléments :

Le principe des 5 éléments est à la base de toute création matérielle notamment celle du corps. Les 5 éléments sont : l’espace (namkha); le vent (Lung); le feu (Me), l’eau (Chu) et la terre (Sa). Tout naît, se développe et meurt grâce aux 5 éléments.

Les 3 humeurs :

Les 3 humeurs : Le Vent (Lung), la Bile (Tripa) et  le Phlegme (Bekhan) régissent notre vie équivalente aux 3 forces de l’ayurveda indienne vata, pitta et kapha. Dans la médecine tibétaine, l’ignorance de la vraie nature des choses est considérée comme la racine de tous les maux avec le désir excessif, la haine ou la cupidité. Ces trois poisons spirituels sont responsables de toutes les maladies. Une humeur s’envisage en fonction du pourcentage établit pendant le diagnostic.

Les 3 principes dynamiques :

Les 5 éléments se manifestent dans le corps par les 3 humeurs ou principes dynamiques. Lung représente le mouvement, Tripa la chaleur et Bekhan l’aspect stabilisant et refroidissant dans l’organisme. Lorsque les 3 principes sont en équilibre, le corps et l’esprit sont en bonne santé. La disharmonie se manifeste par un déséquilibre énergétique et peut entraîner des troubles physiques et spirituels et au pire des cas, se transformer en maladie. Chaque humeur naît de l’union des 5 éléments.

Le diagnostic :

Le médecin utilise 3 techniques pour établir son diagnostic : – l’observation, la prise de pouls et un interrogatoire sur le passé médical et le mode de vie du patient – .

– La première technique consiste à observer la peau, l’œil, les oreilles, la langue et les urines.

– La deuxième technique est la prise de pouls en 12 points différents. Chaque point est relatif à un organe. C’est la principale méthode de diagnostic.

Dans la troisième technique, le médecin pose des questions sur le comportement et l’alimentation du patient. Il analyse le mode de vie, les goûts, les réactions au climat, le sommeil avec les rêves, l’alimentation, l’état de pensée et les relations. Ces trois techniques offrent un aperçu sur l’état énergétique général et l’état des différents organes du patient.

Le traitement :

Le traitement est ajusté en fonction des réactions du corps et de l’état d’esprit de la personne. Le médecin dispose de 4 leviers : l’alimentation, le style de vie, les médicaments et les thérapies externes. On agit en priorité sur l’alimentation et le style de vie en fonction des saisons. Les médicaments sont composés de substances dont les ingrédients sont d’origine végétale, animale et minérale. Quant aux thérapies externes, il y en a 6 types : les saignées, la moxibustion, les compresses, les bains médicinaux, le massage et l’acupuncture avec la pose de ventouse.

En conclusion :

À l’instar de l’ayurveda, la Médecine Traditionnelle Tibétaine ne cherche pas à bâtir des dogmes mais rendre chaque patient acteur de sa guérison dans sa manière d’intégrer et d’interagir avec le monde extérieur. Elle rappelle l’interdépendance qui nous relie chacun à tout.

Introduction au traitement selon Masunaga

En médecine occidentale, on considère que la meilleure façon d’apprendre est d’étudier scientifiquement des phénomènes distincts, en y appliquant un nom de maladie et où on adapte à chaque malade une méthode sûre de traitement arrangé scientifiquement, parce que l’on ne doit pas se tromper dans le jugement objectif en s’appesantant sur la situation personnelle du malade.

Pourtant, même dans le cas de personnes où l’on avait donné un même nom de maladies pour des symptômes semblables, le caractère des maladies restait assez différent, ainsi que les moyens de traitement selon la constitution, la personnalité ou la situation de vie de chaque malade. Si l’on ne tient pas compte de cela, on ne peut pas faire de traitement correct.

Les méridiens ne sont pas des choses abstraites comme le nom des maladies, mais à travers eux, on peut saisir directement la personnalité de quelqu’un. Puisque les méridiens ont pris le nom d’organes internes, les déséquilibres des méridiens ont pu être assimilés au nom des maladies, mais ils se basent sur les conceptions particulières que la médecine chinoise a employées depuis longtemps.

Bien que les méridiens aient une histoire vieille de plus de deux mille ans s’agissant des traitements cliniques, il n’y a pas encore de théorie concernant leur substance concrète. Pourtant, pensant qu’ils correspondent aux types d’activités des êtres vivants depuis la naissance de leur origine, je voudrais saisir les activités concrètes communes aux êtres vivants dans les fonctions des méridiens, du Kyo et du Jitsu.

Shizuto Masunaga

Les 100 récits du traitement

Shizuto MASUNAGA bien connu des praticiens du shiatsu créée sa propre école Iokaï à Tokyo. Il enseigne le shiatsu et fonde une théorie basée sur les méridiens d’énergie de la médecine traditionnelle chinoise. Ses recherches et ses publications sont reconnues partout dans le monde. Sa technique est enseignée dans tous les pays et devient une référence incontournable contemporaine du shiatsu. Il décède en 1981 à l’age de 57 ans des suites d’un cancer.

Questions posées à Ghandi

et ses réponses …

Quel est le plus beau jour ?Aujourd'hui
La chose la plus facile ?Se tromper
Le plus grand obstacleLa peur
La plus grande erreur ?Céder
La racine de tous les maux ?L'égoïsme
La plus belle distraction ?Le travail
La pire défaite ?Le découragement
Les meilleurs enseignants ?Les enfants
Ce qui est à la base ?La communication
Ce qui te rend heureux ?Être utile aux autres
Le plus grand mystère ?La mort
Le pire défaut ?Les sautes d'humeur
La personne la plus dangereuse ?Le menteur
Le sentiment le plus néfaste ?L'envie
Le plus beau cadeau ?Le pardon
Ce qui est essentiel ?Une maison
La route la plus rapide ?La ligne droite
Le sentiment le plus fort ?La paix intérieure
La protection la plus efficace ?L'optimisme
La plus grande satisfaction ?La réalisation
La force la plus puissante ?La foi
Les personnes les plus nécessaires ?Les parents
La plus belle chose dans la vie ?Aimer
Le meilleur refuge ?Dieu

Le Shiatsu selon Namikoshi

Le shiatsu s’efforce en premier lieu de prévenir la maladie et, en faisant appel aux pouvoirs naturels d’auto-guérison, de développer des corps capables de lui résister.

Même aujourd’hui, quand l’extraordinaire progrès technologique dévoile les secrets occultes de notre univers, de nombreuses zones du corps humain ne sont que peu comprises par les plus grands spécialistes. Comme l’a dit un célèbre médecin occidental, tous les manuels médicaux sont obsolètes. Le corps souffrant du patient qui est devant vous est le manuel médical de demain. J’aimerais ajouter à cette affirmation, que tous les gens engagés dans un travail thérapeutique devraient garder toujours à l’esprit, une pensée sur la nature unique de chaque patient.

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