La médecine traditionnelle tibétaine

Les qualités du médecin :

Les bases de la médecine tibétaine décrivent les qualités que doit posséder un médecin : intelligence, compassion, persévérance et aptitude à entretenir les bonnes relations avec les autres.  Il doit aussi aspirer atteindre l’éveil affirme Tenzin Tayé, l’un des cinq médecins du Dalaï Lama. Reconnue en Inde, en Chine, la pratique médicale tibétaine n’est pas reconnue en France.

L’interdépendance :

Le savoir médical tibétain a commencé, il y a entre 7000 et 10 000 ans avant notre ère. Il est apparu en observant le comportement des animaux pour se soigner pour établir des principes de guérison. Un des concepts de la médecine traditionnelle chinoise est Tendrel :  – Ten veut dire dépendance et Drel signifie connecté – . En d’autres termes, c’est ce qu’on appelle l’interdépendance. La vision holistique provient également de cette idée que tout est relié.

Les 5 éléments :

Le principe des 5 éléments est à la base de toute création matérielle notamment celle du corps. Les 5 éléments sont : l’espace (namkha); le vent (Lung); le feu (Me), l’eau (Chu) et la terre (Sa). Tout naît, se développe et meurt grâce aux 5 éléments.

Les 3 humeurs :

Les 3 humeurs : Le Vent (Lung), la Bile (Tripa) et  le Phlegme (Bekhan) régissent notre vie équivalente aux 3 forces de l’ayurveda indienne vata, pitta et kapha. Dans la médecine tibétaine, l’ignorance de la vraie nature des choses est considérée comme la racine de tous les maux avec le désir excessif, la haine ou la cupidité. Ces trois poisons spirituels sont responsables de toutes les maladies. Une humeur s’envisage en fonction du pourcentage établit pendant le diagnostic.

Les 3 principes dynamiques :

Les 5 éléments se manifestent dans le corps par les 3 humeurs ou principes dynamiques. Lung représente le mouvement, Tripa la chaleur et Bekhan l’aspect stabilisant et refroidissant dans l’organisme. Lorsque les 3 principes sont en équilibre, le corps et l’esprit sont en bonne santé. La disharmonie se manifeste par un déséquilibre énergétique et peut entraîner des troubles physiques et spirituels et au pire des cas, se transformer en maladie. Chaque humeur naît de l’union des 5 éléments.

Le diagnostic :

Le médecin utilise 3 techniques pour établir son diagnostic : – l’observation, la prise de pouls et un interrogatoire sur le passé médical et le mode de vie du patient – .

– La première technique consiste à observer la peau, l’œil, les oreilles, la langue et les urines.

– La deuxième technique est la prise de pouls en 12 points différents. Chaque point est relatif à un organe. C’est la principale méthode de diagnostic.

Dans la troisième technique, le médecin pose des questions sur le comportement et l’alimentation du patient. Il analyse le mode de vie, les goûts, les réactions au climat, le sommeil avec les rêves, l’alimentation, l’état de pensée et les relations. Ces trois techniques offrent un aperçu sur l’état énergétique général et l’état des différents organes du patient.

Le traitement :

Le traitement est ajusté en fonction des réactions du corps et de l’état d’esprit de la personne. Le médecin dispose de 4 leviers : l’alimentation, le style de vie, les médicaments et les thérapies externes. On agit en priorité sur l’alimentation et le style de vie en fonction des saisons. Les médicaments sont composés de substances dont les ingrédients sont d’origine végétale, animale et minérale. Quant aux thérapies externes, il y en a 6 types : les saignées, la moxibustion, les compresses, les bains médicinaux, le massage et l’acupuncture avec la pose de ventouse.

En conclusion :

À l’instar de l’ayurveda, la Médecine Traditionnelle Tibétaine ne cherche pas à bâtir des dogmes mais rendre chaque patient acteur de sa guérison dans sa manière d’intégrer et d’interagir avec le monde extérieur. Elle rappelle l’interdépendance qui nous relie chacun à tout.

Introduction au traitement selon Masunaga

En médecine occidentale, on considère que la meilleure façon d’apprendre est d’étudier scientifiquement des phénomènes distincts, en y appliquant un nom de maladie et où on adapte à chaque malade une méthode sûre de traitement arrangé scientifiquement, parce que l’on ne doit pas se tromper dans le jugement objectif en s’appesantant sur la situation personnelle du malade.

Pourtant, même dans le cas de personnes où l’on avait donné un même nom de maladies pour des symptômes semblables, le caractère des maladies restait assez différent, ainsi que les moyens de traitement selon la constitution, la personnalité ou la situation de vie de chaque malade. Si l’on ne tient pas compte de cela, on ne peut pas faire de traitement correct.

Les méridiens ne sont pas des choses abstraites comme le nom des maladies, mais à travers eux, on peut saisir directement la personnalité de quelqu’un. Puisque les méridiens ont pris le nom d’organes internes, les déséquilibres des méridiens ont pu être assimilés au nom des maladies, mais ils se basent sur les conceptions particulières que la médecine chinoise a employées depuis longtemps.

Bien que les méridiens aient une histoire vieille de plus de deux mille ans s’agissant des traitements cliniques, il n’y a pas encore de théorie concernant leur substance concrète. Pourtant, pensant qu’ils correspondent aux types d’activités des êtres vivants depuis la naissance de leur origine, je voudrais saisir les activités concrètes communes aux êtres vivants dans les fonctions des méridiens, du Kyo et du Jitsu.

Shizuto Masunaga

Les 100 récits du traitement

Shizuto MASUNAGA bien connu des praticiens du shiatsu créée sa propre école Iokaï à Tokyo. Il enseigne le shiatsu et fonde une théorie basée sur les méridiens d’énergie de la médecine traditionnelle chinoise. Ses recherches et ses publications sont reconnues partout dans le monde. Sa technique est enseignée dans tous les pays et devient une référence incontournable contemporaine du shiatsu. Il décède en 1981 à l’age de 57 ans des suites d’un cancer.

Questions posées à Ghandi

et ses réponses …

Quel est le plus beau jour ?Aujourd'hui
La chose la plus facile ?Se tromper
Le plus grand obstacleLa peur
La plus grande erreur ?Céder
La racine de tous les maux ?L'égoïsme
La plus belle distraction ?Le travail
La pire défaite ?Le découragement
Les meilleurs enseignants ?Les enfants
Ce qui est à la base ?La communication
Ce qui te rend heureux ?Être utile aux autres
Le plus grand mystère ?La mort
Le pire défaut ?Les sautes d'humeur
La personne la plus dangereuse ?Le menteur
Le sentiment le plus néfaste ?L'envie
Le plus beau cadeau ?Le pardon
Ce qui est essentiel ?Une maison
La route la plus rapide ?La ligne droite
Le sentiment le plus fort ?La paix intérieure
La protection la plus efficace ?L'optimisme
La plus grande satisfaction ?La réalisation
La force la plus puissante ?La foi
Les personnes les plus nécessaires ?Les parents
La plus belle chose dans la vie ?Aimer
Le meilleur refuge ?Dieu

Le choix de ralentir

« L’Âme sait toujours comment se soigner.

Le défi est de faire taire son esprit »

Caroline Myss

Par ce simple exercice répété de ralentir chacun de mes mouvements, je réduis automatiquement le flot de mes pensées, une fois passées les premières résistances de l’esprit si habitué à tout juger, analyser, et contrôler de manière précipitée. Cette simple pratique de ralentissement temporaire de mon existence me permet d’être de plus en plus conscient de ‘omniprésence des pensées de l’esprit, et de ses interférences dans ma vie. Je ne cherche absolument pas à en faire mon ennemi. Il fait partie de moi, c’est un organe immatériel mais essentiel, et il est donc un précieux ami. Agir autrement de créerait qu’un conflit.

Je ralentis, et cela me permet d’observer à la fois la qualité retrouvée, mais aussi les mécanismes de la pensée. Je vois alors toute l’énergie que l’esprit peut déployer pour me ramener dans le rythme imposé auquel j’appartiens depuis tant d’années. Ainsi, je commence déjà à m’en libérer, car, lorsque je vois ce qui est en train de s’opérer, les effets commencent déjà à se dissiper.

Dans ce rythme volontairement inversé, chacun de mes sens retrouve aussi sa juste place qui avait jusqu’alors usurpée.

La qualité reprend le pas sur la quantité.

Je vois ce qui se passe en moi, et ainsi, je réapprends à vivre consciemment à chaque instant.

L’équilibre du rythme naturel de la Vie se rétablit à travers moi, et vient m’aider à mieux accomplir chacun des pas à venir.

Extrait du livre « Espèce d’Abrutis ou le Réveil de l’Humanité »

de Atman

Ce qu’un homard nous enseigne

par Rabbi Dr. Abraham Twerski

J’étais assis dans la salle d’attente d’un dentiste et je lisais un article qui disait comment les homards grandissent-ils ?

Mais je m’en fiche comment ils grandissent ! Mais ma curiosité était piquée et l’article explique que le homard est un petit mollusque tout moelleux qui vit dans une carapace très rigide. Cette carapace ne grandit jamais. Alors comment le homard grandit ?

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Les confusions, ce que personne ne dit jamais

Extrait de conférence faite à Zinal en Suisse, en septembre 1976 par Nil Hahoutoff

Tous les esprits même les plus brillants ont cette propension à la confusion. La cause de ces confusions se trouve dans l’imperfection de notre instrument pensant plus ou moins apte à véhiculer une idée limpide en provenance de nos expériences vécues. C’est ainsi que, nous découvrons en nous des peurs de crabes et d’agressivité d’écrevisses.
Le premier point que nous enseigne le yoga : ne jamais réagir mais toujours agir. Dans le yoga, on enseigne de compter jusqu’à trois avant de prononcer une parole ou de commencer la moindre action.

La colère :

La colère c’est toute forme d’irritation qui ne tient pas compte de la cause véritable en nous-même et qui rend coupable de cette irritation quelqu’un d’autre. La colère pousse à accuser l’autres, à le combattre, à exercer sur lui une pression. La colère est totalement improductive.

L’avidité :

La nature véritable de l’avidité, c’est un profond sentiment de dévalorisation et une aspiration impérieuse à se valoriser. C’est lorsque l’acquisition paraît valorisante qu’il y a avidité. La tentative de se valoriser par la possession d’objets est la plus naïve qui soit et la plus décevante. Dès l’objet acquis, on a immédiatement besoin d’un suivant parce que le premier n’a pas apporté l’effet rassurant attendu.

La suffisance :

La suffisance n’est pas une appréciation exagérée de soi mais une totale absence d’appréciation. A la moindre confrontation avec la réalité, la suffisance est toujours douloureuse et la soi-disant sensibilité des susceptibles est tout le contraire de la véritable sensibilité. La véritable sensibilité s’émeut de la douleur des autres, pas des siennes propres.

L’humilité :

L’humilité n’est pas à confondre avec humiliation. Cette dernière est une émotion alors que le mot humilité est une vision, une connaissance. Dans le yoga, l’humilité c’est l’exacte appréciation de soi par rapport à l’univers.

La confusion :

La confusion, c’est-à-dire la propension à mélanger, à identifier les choses, des attitudes, des pensées qui ne doivent pas l’être, provient de la non agilité de l’esprit. La plus haute faculté de l’intelligence, c’est de séparer ceci de cela. Or sans cette faculté, aucune appréciation correcte, aucun jugement ne peut être fait.

Le jugement :

Le jugement doit être pris dans le sens d’appréciation et non pas dans celui de la condamnation. Si mon jugement n’est pas défini, ce n’est pas un jugement, c’est une expectative. Le jugement doit être rapide et sache être sans défaut, c’est-à-dire définitif. Le jugement ne s’applique pas à une personne.

Le détachement :

Le détachement c’est le désintérêt pour tous les objets de jouissance ; d<s quelque état, monde ou condition que ce soit, étant donné leur nature impermanente. Il s’agit du désintérêt et non la renonciation à utiliser les objets de jouissance. Le seul détachement qui est en cause dans l’enseignement du yoga, c’est le détachement de soi-même. Son contraire, l’attachement est la recherche dans un objet ou une situation, une valorisation de soi-même. Celui qui a donné un sens à sa vie n’a plus besoin de valoriser sa personne.

Dans la ligne véritable du yoga, on peut être détaché de tout ce qui nous entoure et qui constitue la vie en général. Le détachement, ce n’est pas négliger sa famille, ses devoirs, ses engagements antérieurs. Celui-là fait preuve de son attachement à ses propres buts égoïstes. Celui qui est détache de lui-même aime les autres. A ce propos, il y a un sûtra magnifique :

« Celui qui cherche Dieu ne le trouvera jamais. Mais celui qui s’éloigne de soi-même au point de se perdre, Dieu le trouvera sûrement »

L’auteur de ce discours, Nil Hahoutoff, Youri Hahoutoff, dit Nil Hahoutoff est un sportif russe originaire de Géorgie, connu pour avoir mis au point une lignée ou méthode de Yoga à laquelle son nom a été donné : méthode Nil Hahoutoff, et qui est toujours enseignée aujourd’hui (extrait Wikipédia)

Le printemps dans l’énergétique chinoise

printemps chinoisLe printemps a commencé début février dans le calendrier chinois. C’est la renaissance de la nature. Même si le froid est encore présent, la nature s’éveille après  l’hiver et l’intersaison. L’équinoxe du printemps qui marque le début de la saison en France correspond au milieu de la saison dans la tradition chinoise. La roue du Taiji tourne, le yin laisse tout doucement la place au yang pour être égaux à l’équinoxe puis le yang sera dominant jusqu’en automne. Les journées s’allongent, le soleil réveille la nature, les plantes sortent de la terre, la température devient plus agréable, le monde naturel repart pour un nouveau cycle en suivant le processus de l’énergétique chinoise. Continue reading

La saison d’hiver

saison d'hiverL’hiver commence dans le calendrier chinois bien avant notre date officielle. Cette saison ne démarre pas au solstice d’hiver comme en Occident. Le solstice correspond au milieu de la saison où le Yin est à son apogée et le Yang est minimum. Le froid est associé à cette saison. C’est la période où la nature se repose et économise son énergie avant de préparer le cycle des saisons suivantes.  Continue reading

L’équinoxe d’automne

équinoxe d'automneL’automne correspond au déclin du yang de l’été et le développement du yin de l’hiver dans la médecine traditionnelle chinoise. L’équinoxe d’automne est au moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit. Elle a lieu cette année le 23 septembre. Cette date est au milieu de la saison d’automne dans le calendrier chinois. L’automne chinois a déjà commencé le 8 août. Continue reading