Le shiatsu s’efforce en premier lieu de prévenir la maladie et, en faisant appel aux pouvoirs naturels d’auto-guérison, de développer des corps capables de lui résister.
Même aujourd’hui, quand l’extraordinaire progrès technologique dévoile les secrets occultes de notre univers, de nombreuses zones du corps humain ne sont que peu comprises par les plus grands spécialistes. Comme l’a dit un célèbre médecin occidental, tous les manuels médicaux sont obsolètes. Le corps souffrant du patient qui est devant vous est le manuel médical de demain. J’aimerais ajouter à cette affirmation, que tous les gens engagés dans un travail thérapeutique devraient garder toujours à l’esprit, une pensée sur la nature unique de chaque patient.
Bien qu’on puisse donner un nom à la maladie et que les données les plus complètes et minutieuses peuvent être enregistrées, le patient et sa maladie ne peuvent être classés dans le genre de considérations précisément définis, qui caractérisent la médecine moderne. A la base du traitement shiatsu, on trouve l’idée que chaque cas doit être considéré unique. En adaptant le traitement aux variations subtiles de l’état d’une personne, il est possible de stimuler les pouvoirs miraculeux d’auto-guérison du corps et de cultiver tant le bien-être mental que celui physique.
Toru NAMIKOSHI (1905-2000)
Extrait du livre complet de la Thérapie Shiatsu
Le shiatsu Namikoshi s’appuie sur la médecine occidentale et donc sur l’anatomie et la physiologie humaine. Namikoshi est le fondateur du shiatsu qui porte son nom. La technique se pratique en appliquant essentiellement les pouces avec quelque fois la pression des doigts et des paumes sur plus de 600 zones du corps. L’action des pressions est appliquée sur l’ensemble des systèmes et organes du corps. Namikoshi est considéré comme le père fondateur du shiatsu. Il est le premier a avoir obtenu la reconnaissance du shiatsu au Japon par le ministère de la santé.
